[TACOL] Mezane KONUK │ “Constructions corrélatives en abzakh : une structure à la base d’interrogatives ?”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu le jeudi 16 mai 2024 à 14h30, sur place (salle de réunion 311, Campus CNRS de Villejuif) et sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Mezane KONUK (LACITO).

Titre de la présentation :

“Constructions corrélatives en abzakh : une structure à la base d’interrogatives ?”

Résumé :

Les constructions corrélatives ont d’abord été étudiées dans les langues indo-aryennes, où une proposition relative en début de phrase a un corrélat démonstratif dans la proposition principale. Mais dans des travaux récents, il a été attesté que les constructions corrélatives peuvent présenter des différences morphosyntaxiques. La raison pour laquelle la diversité de ces constructions n’a pas suscité un grand intérêt jusqu’à récemment est qu’elles sont déguisées dans une autre structure attestée dans la langue donnée (par exemple, les contrefactuels, etc.). Ainsi, d’un point de vue typologique, la classification des types corrélatifs n’est pas aisée et nécessite un examen détaillé des propriétés morphosyntaxiques de la langue concernée.
D’un point de vue aréal, une classification des corrélatifs dans les langues caucasiennes en tant que constructions basées sur la relativisation ou sur l’interrogation a été proposée. A première vue, le tcherkesse pourrait être considéré comme ayant une construction basée sur l’interrogation en raison de l’utilisation de pronoms interrogatifs. Cependant, les propriétés morphosyntaxiques d’une construction corrélative et celles d’une phrase interrogative partielle sont différentes, ce qui nous amène à reconsidérer cette méthode de classification.
Dans cet exposé, nous discuterons des caractéristiques morphosyntaxiques des constructions corrélatives par rapport à celles des phrases interrogatives. Les données proviennent du dialecte abzakh (tcherkesse occidental), mettant en évidence un schéma contrefactuel manifeste dans les constructions corrélatives.

Mots-clés : Constructions corrélatives, tcherkesse, abzakh, corrélatifs à base d’interrogation, contrefactuels.

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

 

Ecole d’été │ Summer school : FieldLing 2024

Cher.e.s collègues, cher.e.s étudiants.e.s, la 16e édition de FieldLing (International School in Linguistic Fieldwork, séminaire d’initiation à la linguistique de terrain) aura lieu du 02 au 06 septembre 2024 à l’INALCO, Paris.

Le FieldLing, International School in Linguistic Fieldwork, est à ce jour la seule formation intensive régulière existant en France pour préparer des étudiants à l’étude des théories et des méthodologies impliquées par la description de langues au moyen de l’enquête de terrain. Le FieldLing se propose en particulier d’introduire les étudiants à la complexité des enjeux scientifiques et éthiques du travail de terrain en linguistique, ainsi qu’aux outils technologiques couramment utilisés dans la pratique de cette activité. Une attestation d’assiduité est délivrée en fin d’école.

FieldLing est une introduction à la recherche linguistique sur le terrain. Il s’adresse en priorité aux étudiant(e)s M2 et aux doctorant(e)s en linguistique générale, mais il peut également être intéressant pour les étudiant(e)s d’anthropologie envisageant du travail sur le terrain. Les enseignants/chercheurs sont également les bienvenus. Le cas échéant, des M1 en faisant la demande peuvent aussi être accueillis en fonction des places disponibles. Le séminaire est homologué par l’INALCO et La Sorbonne Nouvelle.

FieldLing sera organisé par quatre laboratoires. Trois rattachés au Labex EFL : le LLACAN (UMR 8135, INALCO, CNRS), le SeDyL (UMR 8202, INALCO, CNRS, IRD) et le LACITO (UMR7107, INALCO, PARIS 3). Ainsi qu’un laboratoire rattaché au Museum National d’Histoire Naturelle: l’EA (UMR 7206, MNHN, Université Paris Cité, CNRS). La formation a bénéficié de l’aide de l’École Doctorale de l’INALCO (Code EC INALCO: SDLA520b), de PARIS 3, du Labex EFL, du SeDyL et du LLACAN.

Au programme, des sessions de formation pour la linguistique générale (p.ex., morphosyntaxe, typologie), la préparation au terrain (p. ex., stimuli, enregistrement), le terrain lui-même (travaux pratiques avec des locuteurs de langues différentes) et la structure des données (comment écrire un dictionnaire ou une grammaire). Le site web et le programme seront complétés au fur et à mesure pendant les mois qui viennent, connectez-vous régulièrement pour suivre les mises à jour.

 

NB : l’inscription s’effectue à https://fieldling.sciencesconf.org/registration (il est nécessaire d’ouvrir un compte). N’oubliez pas de fournir votre CV à https://fieldling.sciencesconf.org/user/submissions (le lien est aussi fourni dans le formulaire d’inscription. La page mentionne ‘résumé’ mais veuillez y mettre votre CV). Les inscriptions sans CVs ne seront pas évaluées. Le résultat sera communiqué deux semaines après la clôture des dépôts.

Date d’inscription: du 31 mars au 11 juin 2024. Les résultats seront transmis fin juin.

Finances: L’inscription est gratuite. Les déjeuners et pauses café sont fournis. Le déplacement et l’hébergement est à la charge des participants.

Les langues employées durant la formation sont le français et l’anglais. Il est recommandé d’avoir des capacités linguistiques dans les deux langues.

 

Pour plus d’informations, voir le site web de la formation, et écrire à fieldling@sciencesconf.org.

 


 

Dear colleagues, dear students, the 16th edition of FieldLing will take place on September 2-6, 2024, at the INALCO, Paris.

FieldLing, the International School in Linguistic Fieldwork, is at present the only regular intensive training program in France preparing students to study theories and methods for language description through fieldwork.  FieldLing introduces students to the complexity of scientific and ethical issues relevant to linguistic fieldwork, and to the technological tools that facilitate it. An assiduity attestation will be delivered at the end of the school.

FieldLing is an introduction to linguistic fieldwork. It aims primarily at Master and doctoral students in General Linguistics, but may also be interesting to students in anthropology and other social sciences planning to do fieldwork. Researchers and lecturers are also welcome. Fieldling is included in the studies program of INALCO and Sorbonne Nouvelle University.

FieldLing is organised by four laboratories. Three of them are attached to Labex EFL: LLACAN (UMR 8135, INALCO, CNRS), SeDyL (UMR 8202, INALCO, CNRS, IRD), and LACITO (UMR 7107, Sorbonne Nouvelle, INALCO, CNRS). One is attached to the National Museum of Natural History: EA (UMR 7206, MNHN, University Paris City, CNRS). FieldLing reveived financial support from the Doctoral school of the INALCO (Code EC INALCO: SDLA520b), PARIS 3, the Labex EFL, the SeDyL, and the LLACAN.

The preliminary schedule includes training sessions on general linguistics (e.g., morphosyntax and typology), fieldwork preparation (e.g., stimuli and recording), fieldwork itself (practice sessions with native speakers of different languages), and data structuring (e.g., how to write a dictionary or a grammar). Additional information will be uploaded in the incoming months, please connect regularly to follow our latest update.

 

NB: Please register at https://fieldling.sciencesconf.org/registration (you will need to open an account). Do not forget to upload your CV at https://fieldling.sciencesconf.org/user/submissions (the link is also included in the registration form. The page mentions ‘abstract’, but please upload your CV there instead). Registrations without CVs will not be evaluated. The results will be sent two weeks after the closing of the upload period.

Registration: From the 31st of March to the 11th of June 2024. The results will be communicated end of June.

Finance: No registration fee. Lunch and coffee break are provided. Participants are in charge of their own travel and accomodation expenses.

The languages of the summer school are English and French. Knowledge of both languages is recommended.

 

Please refer to our official website for additional information. Contact us fieldling@sciencesconf.org.

 


 

Organisateurs / Organizing committee :
Katharina Haude – SEDYL
Nicolas Quint – LLACAN
Lameen Souag – LACITO
Marc Allassonnière-Tang (EA)

[TACOL] Maria Konoshenko & Maria Khachaturyan │ “Tonal systems in contact: A two-level tone language meets three level tones”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu mercredi 20 mars 2024 à 14h30, sur place (salle de réunion 311, Campus CNRS de Villejuif) et sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Maria Konoshenko & Maria Khachaturyan.

Titre de la présentation :

“Tonal systems in contact: A two-level tone language meets three level tones”

Résumé :

In this talk, we explore the multilingual acquisition of level tones in a contact situation. We analyse production data from Mano and Kpelle, two Mande languages that are only distantly related to each other but are spoken in the same region of Forest Guinea (West Africa). Both languages have level tones, but crucially, in Mano, there is a three-way lexical Low/Mid/High contrast, while Kpelle only features a binary Low/High contrast. We discuss how Kpelle-dominant bilinguals, who have two tonal categories in their dominant language, produce three level tones in Mano, and compare their tonal realisations with those of the benchmarks, i.e. Mano-dominant speakers, as well as with Kpelle benchmark production. We show that Low and High tones in Mano are relatively easy to acquire for Kpelle-dominant speakers, but the Mid tone is challenging for some. We then discuss whether acoustic similarity, tone frequency and phonological markedness can account for the observed variation.

 

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

 

[TACOL] Jean ROHLEDER │ “Méthodes de terrain en pays kanak : travailler en milieux plurilingues post-colonisés”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu mardi 05 mars 2024 à 14h30, sur place (salle de réunion 311, Campus CNRS de Villejuif) et sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Jean ROHLEDER (post-doctorant LACITO).

Titre de la présentation :

“Méthodes de terrain en pays kanak : travailler en milieux plurilingues post-colonisés”

Résumé :

La Nouvelle-Calédonie est un terrain linguistique fascinant. Elle présente une grande diversité linguistique typiquement mélanésiennes, avec des petites communautés, un multilinguisme répandu et une différenciation consciente entre les variétés. C’est à bien des égards un rêve devenu réalité pour les linguistes de terrain. Mais la Nouvelle-Calédonie est aussi un territoire français. La langue et la culture françaises ont eu un impact considérable sur cette dernière colonie de peuplement. Aujourd’hui, près de la moitié de la population n’est pas autochtone. Après une histoire mouvementée et souvent traumatique, les locuteurs ne sont pas tous enthousiastes à l’idée de travailler avec des étrangers. Dans cette situation, il est important de réfléchir à certaines questions qui vont au-delà de la description de la langue. questions qui vont au-delà de la description de la langue. Comment obtenir un consentement informé? Comment gérer, par exemple, les mots d’emprunt, les sons d’emprunt, les inventaires qui changent rapidement ? Comment tenir compte de l’attrition linguistique ou des situations sociales difficiles ?

Cet exposé présentera la Nouvelle-Calédonie et son contexte socioculturel, tout en affirmant que les défis rencontrés dans ce pays se retrouvent dans la plupart des sociétés multilingues postcoloniales à petite échelle.

En nous concentrant sur le nord de la Nouvelle-Calédonie, nous utiliserons le cas du vamale comme exemple des pressions qui sont ressenties par une communauté linguistique dans un contexte colonial et post-colonial. Devant cet arrière-plan, nous évoquerons les expériences de terrain de plusieurs chercheurs au cours des dix dernières années. Comme toujours dans ces cas-là, il n’existe pas de solutions toutes faites, mais le fait de pouvoir contextualiser les défis est extrêmement utile pour toute personne travaillant sur le terrain. Bien que l’exposé soit principalement de nature sociolinguistique et historique, nous discuterons des phénomènes de contact linguistique en langue vamale ainsi que de certains cas de changement linguistique rapide et d’attrition.


 

New Caledonia is a fascinating terrain to work in. Linguistically highly diverse, with typically Melanesian small communities, widespread multilingualism, and a conscious differentiation between varieties, it is in many ways a dream come true for linguistic fieldworkers. But New Caledonia is also a French territory. The French language and culture have had a huge impact on this last French settlers colony. Today, about half the population are not indigenous. After several organized attempts to gain independence, not all speakers are thrilled to work with outsiders. In this situation, it is important to think about some questions that go beyond language description. How do you get informed consent? How do you deal with e.g. loanwords, loan phones, rapidly changing inventories, language attrition, difficult social situations?

This talk will introduce New Caledonia and its socio-cultural context, but makes the claim that the challenges encountered there are at play in most post-colonial, small-scale multilingual societies.

Focussing on northern New Caledonia, we will use the case of Vamale as an example of the pressures that develop on a speech community in a colonial and post-colonial context, and before that background discuss the field experiences of several researchers in the last 10 years. As usual in these cases, no rubber stamp solutions exist, but being able to contextualise the challenges is enormously helpful for any fieldworker. While the talk is mostly socio-linguistic and historical in nature, we’ll discuss language contact phenomena in Vamale as well as some cases of rapid language change and attrition.

 

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

 

[TACOL] Sauvane AGNES │ “Proximités et distinctions entre ‘noms’ et ‘verbes’ dans les langues algonquiennes : difficultés descriptives et perspectives théoriques générales en synchronie”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu mardi 20 février 2024 à 14h30, sur place (salle de réunion 311, Campus CNRS de Villejuif) et sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Sauvane AGNES (Sorbonne université).

Titre de la présentation :

“Proximités et distinctions entre ‘noms’ et ‘verbes’ dans les langues algonquiennes : difficultés descriptives et perspectives théoriques générales en synchronie”

Résumé :

Les langues algonquiennes, langues autochtones d’Amérique du Nord, sont décrites comme des langues polysynthétiques où de nombreux morphèmes plus ou moins indépendants interviennent dans des mécanismes de composition et de dérivation complexes, tant dans la formation de verbes que dans la formation de noms ; et cela, à différents niveaux de constituance. Les formes verbales connaissent deux principaux paradigmes (appelés « ordres » dans la littérature algonquiniste) : l’un donne des formes verbales finies ayant une fonction de prédicat syntaxique au sein d’une proposition – le paradigme indépendant -, l’autre – ‘ordre conjonctif’, ou paradigme dépendant – caractérise des formes non-finies du verbe ne pouvant accéder à la fonction de prédicat syntaxique et ayant alors une autre fonction au sein de la proposition (argument, modifieur, complément ou circonstant). Par ailleurs, certaines parties du discours, notamment des adverbes et des noms, peuvent accéder directement à la fonction de prédicat syntaxique, sans l’intermédiaire d’une dérivation ou d’une copule, ce qui atteste du caractère multiprédicatif (cf. Henri 2011) de ces langues. En plus de cet accès commun à certaines fonctions syntaxiques, l’homophonie de plusieurs suffixes verbaux du paradigme indépendant avec les suffixes nominaux de nombre et d’« obviatif » (i.e. un marquage nominal et verbal relevant de l’anaphore différentielle et déterminant en quelque sorte un statut syntaxique oblique pour l’argument ainsi marqué) m’a amenée à questionner l’appropriation d’une véritable distinction nom/verbe dans les langues algonquiennes, en tout cas à suggérer qu’elle puisse être redéfinie sur la base de critères plus pertinents. Cet exposé, s’appuyant principalement sur les données d’une langue algonquienne du Québec, l’innu-aimun, propose de parcourir certains critères permettant de rapprocher ou au contraire de distinguer les ‘noms’ et les ‘verbes’ en innu, et de s’interroger sur les perspectives théoriques susceptibles de décrire au mieux les combinaisons morphosyntaxiques observées dans cette langue.

 

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

 

Ecole d’été │ Summer school : FieldLing 2023

Cher.e.s collègues, cher.e.s étudiants.e.s, la 15e édition de FieldLing (International School in Linguistic Fieldwork, séminaire d’initiation à la linguistique de terrain) aura lieu du 11 au 15 septembre 2023.

Le FieldLing, International School in Linguistic Fieldwork, est à ce jour la seule formation intensive régulière existant en France pour préparer des étudiants à l’étude des théories et des méthodologies impliquées par la description de langues au moyen de l’enquête de terrain. Le FieldLing se propose en particulier d’introduire les étudiants à la complexité des enjeux scientifiques et éthiques du travail de terrain en linguistique, ainsi qu’aux outils technologiques couramment utilisés dans la pratique de cette activité. Une attestation d’assiduité est délivrée en fin d’école.

Il s’adresse en priorité aux étudiant(e)s M2 et aux doctorant(e)s en linguistique générale, mais il peut également être intéressant pour les étudiant(e)s d’anthropologie envisageant du travail sur le terrain. Le cas échéant, des M1 en faisant la demande peuvent aussi être accueillis en fonction des places disponibles. Le séminaire est homologué par l’INALCO et Paris 3.

FieldLing sera organisé par quatre laboratoires. Trois rattachés au Labex EFL : le LLACAN (UMR 8135, INALCO, CNRS), le SeDyL (UMR 8202, INALCO, CNRS, IRD) et le LACITO (UMR7107, INALCO, PARIS 3). Ainsi qu’un laboratoire rattaché au Museum National d’Histoire Naturelle: l’EA (UMR 7206, MNHN, Université Paris Cité, CNRS). La formation a bénéficié de l’aide de l’École Doctorale de l’INALCO (Code EC INALCO: SDLA520b), de PARIS 3, du Labex EFL, du SeDyL et du LLACAN.

Au programme, des sessions de formation pour la linguistique générale (p.ex., morphosyntaxe, typologie), la préparation au terrain (p. ex., stimuli, enregistrement), le terrain lui-même (travaux pratiques avec des locuteurs de langues différentes) et la structure des données (comment écrire un dictionnaire ou une grammaire). Le site web et le programme seront complétés au fur et à mesure pendant les mois qui viennent, connectez-vous régulièrement pour suivre les mises à jour. Pour plus d’informations, voir le site web de la formation.

Les langues employées durant la formation sont le français et l’anglais. Il est recommandé d’avoir des capacités linguistiques dans les deux langues.


Dear colleagues, dear students, the 15th edition of FieldLing will take place on September 11th-15th, 2023.

FieldLing, the International School in Linguistic Fieldwork, is at present the only regular intensive training program in France preparing students to study theories and methods for language description through fieldwork.  FieldLing introduces students to the complexity of scientific and ethical issues relevant to linguistic fieldwork, and to the technological tools that facilitate it. An assiduity attestation will be delivered at the end of the school.

FieldLing is an introduction to linguistic fieldwork. It aims primarily at Master and doctoral students in General Linguistics, but may also be interesting to students in anthropology and other social sciences planning to do fieldwork. Researchers and lecturers are also welcome. Fieldling is included in the studies program of INALCO and Paris 3.

FieldLing is organised by four laboratories. Three of them are attached to Labex EFL: LLACAN (UMR 8135, INALCO, CNRS), SeDyL (UMR 8202, INALCO, CNRS, IRD), and LACITO (UMR 7107, Sorbonne Nouvelle, INALCO, CNRS). One is attached to the National Museum of Natural History: EA (UMR 7206, MNHN, University Paris City, CNRS). FieldLing reveived financial support from the Doctoral school of the INALCO (Code EC INALCO: SDLA520b), PARIS 3, the Labex EFL, the SeDyL, and the LLACAN.

The preliminary schedule includes training sessions on general linguistics (e.g., morphosyntax and typology), fieldwork preparation (e.g., stimuli and recording), fieldwork itself (practice sessions with native speakers of different languages), and data structuring (e.g., how to write a dictionary or a grammar). Additional information will be uploaded in the incoming months, please connect regularly to follow our latest update. Please refer to our official website for additional information.

The languages of the summer school are English and French. Knowledge of both languages is recommended.

Organisateurs / Organizing committee :
Katharina Haude – SEDYL
Nicolas Quint – LLACAN
Lameen Souag – LACITO
Marc Allassonnière-Tang (EA)

Aller au contenu principal