Catherine Taine-Cheikh | Études de linguistique ouest-saharienne

Études de linguistique ouest-saharienne

Vol. 1. Sociolinguistique de l’aire hassanophone

Ce premier volume d’une série de quatre porte le sous-titre Sociolinguistique de l’aire hassanophone. Il réunit douze études dont la parution s’échelonne entre 1989 et 2013, et qui traitent sous différents aspects des relations que la société maure entretient (ou a entretenues) avec les langues dans diverses circonstances, que ce soit l’arabe dans ses différentes variétés (dialectales ou non) le berbère, les langues des communautés voisines ou encore celles introduites par la colonisation.
     L’ordre dans lequel les articles sont présentés est assez proche de l’ordre chronologique, mais si certains d’entre eux traitent de problèmes connexes, chacun peut se lire indépendamment des autres.
     Le premier article, qui dresse un panorama assez général, constitue une introduction assez complète sur le dialecte ḥassāniyya et la situation sociolinguistique de la Mauritanie. Quant aux articles suivants, ils traitent de diverses questions plus spécifiques telles que la question des relations entre les langues et les identités, tant en Mauritanie qu’au Sud marocain; la question de la politique linguistique et du choix des langues dans l’enseignement; la question des emprunts à l’arabe classique et de l’usage des alternances codiques; la question de l’orientation et de la dénomination mouvante des points cardinaux; la question des changements linguistiques liés à l’urbanisation; enfin la question des spécificités ethnolinguistiques des groupes de pêcheurs et de chasseurs maures.
TAINE-CHEIKH Catherine, 2016, Études de linguistique ouest-saharienne, vol. 1. Sociolinguistique de l’aire hassanophone, Maroc : Centre des Études Sahariennes, 325 p.
Publié début mai 2016

Vol. 2. Onomastique, poésie et traditions orales

Ce deuxième volume d’une série de quatre porte le sous-titre Onomastique, poésie et traditions orales. Il réunit quinze textes parus entre 1985 et 2008 et, pour l’essentiel, entre 1994 et 2006.
     Le premier texte, qui est aussi le plus récent, peut constituer une introduction aux questions littéraires : il présente le double profil de la littérature mauritanienne de langue arabe (celui en arabe classique et celui en arabe dialectal) en insistant sur le volet poétique qui occupe une place primordiale dans les deux cas. La plupart des articles du volume portent d’ailleurs spécifiquement sur la poésie, mais sous des aspects toujours différents.
     La question de la toponymie est très présente dans ce volume, comme elle l’est dans la poésie maure. Elle est traitée notamment dans les trois articles consacrés spécifiquement à l’onomastique (toponymie et /ou anthroponymie).
     Si les quatre derniers textes relèvent de champs connexes, ceux sur l’injure et la médisance font appel à de nombreuses données puisées dans la poésie ou les traditions orales. quant à ceux présentant le style de l’écrivain-journaliste Habib Ould Mahfoudh ou les caractéristiques des “devinettes-colles” pastorales, ils s’intéressent à la culture maure dans ses rapports avec le français ou avec les traditions orales en arabe classique.
  1. Langue(s) et littérature(s) arabes de Mauritanie (13)
  2. Toponymie et urbanisation (27)
  3. Eléments d’anthroponymie maure. Enjeux et significations du non d’ego (41)
  4. L’onomastique comme enjeu. Réflexions du point de vue linguistique, sociolinguistique et historique (77)
  5. Le pilier et la corde : recherches sur la poésie maure (91)
  6. Pouvoir de la poésie et poésie du pouvoir. Le cas de la société maure (123)
  7. Poésie et musique (155)
  8. Poésie dialectale et noms de lieux (165)
  9. Réflexions autour de la langue de la poésie maure (179)
  10. Le dess(e)in de la rime. La poésie graphique de Mauritanie a-t-elle un lilen avec le muwashshah ?
  11. Poésies d’itinéraires et itinéraires poétiques chez les nomades sahariens (217)
  12. De l’injure en pays maure ou « qui ne loue pas critique » (247)
  13. Les voies / voix de la médisance en pays maure (277)
  14. Brève incursion dans les Mauritanides (297)
  15. Quand les bergers maures se lancent des ‘colles’ (303)
TAINE-CHEIKH Catherine, 2017, Études de linguistique ouest-saharienne, vol. 2. Onomastique, poésie et traditions orales, Maroc : Centre des Études Sahariennes, 343 p.
Publié à la mi-septembre 2017

Catherine Taine-Cheikh | Études de linguistique ouest-saharienne

Études de linguistique ouest-saharienne

Vol. 1. Sociolinguistique de l’aire hassanophone

Ce premier volume d’une série de quatre porte le sous-titre Sociolinguistique de l’aire hassanophone. Il réunit douze études dont la parution s’échelonne entre 1989 et 2013, et qui traitent sous différents aspects des relations que la société maure entretient (ou a entretenues) avec les langues dans diverses circonstances, que ce soit l’arabe dans ses différentes variétés (dialectales ou non) le berbère, les langues des communautés voisines ou encore celles introduites par la colonisation.
     L’ordre dans lequel les articles sont présentés est assez proche de l’ordre chronologique, mais si certains d’entre eux traitent de problèmes connexes, chacun peut se lire indépendamment des autres.
     Le premier article, qui dresse un panorama assez général, constitue une introduction assez complète sur le dialecte ḥassāniyya et la situation sociolinguistique de la Mauritanie. Quant aux articles suivants, ils traitent de diverses questions plus spécifiques telles que la question des relations entre les langues et les identités, tant en Mauritanie qu’au Sud marocain; la question de la politique linguistique et du choix des langues dans l’enseignement; la question des emprunts à l’arabe classique et de l’usage des alternances codiques; la question de l’orientation et de la dénomination mouvante des points cardinaux; la question des changements linguistiques liés à l’urbanisation; enfin la question des spécificités ethnolinguistiques des groupes de pêcheurs et de chasseurs maures.
TAINE-CHEIKH Catherine, 2016, Études de linguistique ouest-saharienne, vol. 1. Sociolinguistique de l’aire hassanophone, Maroc : Centre des Études Sahariennes, 325 p.
Publié début mai 2016

Vol. 2. Onomastique, poésie et traditions orales

Ce deuxième volume d’une série de quatre porte le sous-titre Onomastique, poésie et traditions orales. Il réunit quinze textes parus entre 1985 et 2008 et, pour l’essentiel, entre 1994 et 2006.
     Le premier texte, qui est aussi le plus récent, peut constituer une introduction aux questions littéraires : il présente le double profil de la littérature mauritanienne de langue arabe (celui en arabe classique et celui en arabe dialectal) en insistant sur le volet poétique qui occupe une place primordiale dans les deux cas. La plupart des articles du volume portent d’ailleurs spécifiquement sur la poésie, mais sous des aspects toujours différents.
     La question de la toponymie est très présente dans ce volume, comme elle l’est dans la poésie maure. Elle est traitée notamment dans les trois articles consacrés spécifiquement à l’onomastique (toponymie et /ou anthroponymie).
     Si les quatre derniers textes relèvent de champs connexes, ceux sur l’injure et la médisance font appel à de nombreuses données puisées dans la poésie ou les traditions orales. quant à ceux présentant le style de l’écrivain-journaliste Habib Ould Mahfoudh ou les caractéristiques des “devinettes-colles” pastorales, ils s’intéressent à la culture maure dans ses rapports avec le français ou avec les traditions orales en arabe classique.
  1. Langue(s) et littérature(s) arabes de Mauritanie (13)
  2. Toponymie et urbanisation (27)
  3. Eléments d’anthroponymie maure. Enjeux et significations du non d’ego (41)
  4. L’onomastique comme enjeu. Réflexions du point de vue linguistique, sociolinguistique et historique (77)
  5. Le pilier et la corde : recherches sur la poésie maure (91)
  6. Pouvoir de la poésie et poésie du pouvoir. Le cas de la société maure (123)
  7. Poésie et musique (155)
  8. Poésie dialectale et noms de lieux (165)
  9. Réflexions autour de la langue de la poésie maure (179)
  10. Le dess(e)in de la rime. La poésie graphique de Mauritanie a-t-elle un lilen avec le muwashshah ?
  11. Poésies d’itinéraires et itinéraires poétiques chez les nomades sahariens (217)
  12. De l’injure en pays maure ou « qui ne loue pas critique » (247)
  13. Les voies / voix de la médisance en pays maure (277)
  14. Brève incursion dans les Mauritanides (297)
  15. Quand les bergers maures se lancent des ‘colles’ (303)
TAINE-CHEIKH Catherine, 2017, Études de linguistique ouest-saharienne, vol. 2. Onomastique, poésie et traditions orales, Maroc : Centre des Études Sahariennes, 343 p.
Publié à la mi-septembre 2017

Catherine Taine-Cheikh | Dictionnaire français-zénaga

Dictionnaire français-zénaga (berbère de Mauritanie)

avec renvois au classement par racines du Dictionnaire zénaga-français

Présentation du dictionnaire par l’auteur

Fin 2008 paraissait, aux éditions Rüdiger Köppe, le Dictionnaire zénaga-français.
Le présent Dictionnaire, dans son projet initial, a été conçu comme le simple renversement du Dictionnaire zénaga-français. J’étais en effet convaincue, de part les problèmes que j’avais rencontrés moi-même lors de mes recherches comparatives, de l’utilité absolue d’index à entrées françaises pour une bonne exploitation des dictionnaires berbères. Les nombreuses particularités du zénaga – qui font de ce parler une langue berbère assez “exotique” – ne pouvaient pas manquer de rendre cet outil indispensable aux berbérophones eux-mêmes..
Le renversement et le classement par entrées françaises ont pu être réalisés en partie automatiquement avec les moyens informatiques, mais la rédaction définitive du présent Dictionnaire a nécessité, bien évidemment, de nombreuses opérations complémentaires, souvent très coûteuses en temps.
J’ai veillé en particulier à distinguer les cas de vraies synonymies des cas de synonymies partielles. En essayant de combler les manques possibles dans les domaines relevant de la vie traditionnelle, j’ai été amenée à intégrer quelques nouveaux emprunts à l’arabe (notamment pour indiquer le terme général à côté du terme zénaga très spécialisé), mais je n’ai nullement cherché à faire la recension complète des emprunts à l’arabe, dialectal ou littéraire.
L’un des objectifs du travail rédactionnel consistait à rendre clairement les relations sémantiques existant entre les différents lexèmes regroupés sous une même entrée. J’ai donc opté pour une hiérarchisation rigoureuse des données.
Cette architecture se traduit par des usages combinés de chiffres et de lettres.
a) Les subdivisions en gras introduisent des items appartenant à des racines distinctes. Ce sont
• des nombres seuls si les sens sont relativement différenciés : 1. […] 2. […] 3. […].
• des nombres associés à des subdivisions secondaires s’il y a une relation sémantique étroite
— 1i. […] 1ii. […] 1iii. […] pour les sens proches,
— 1. [X] i. […] ii. […] iii. […] pour les synonymes.
L’indication de page figurant après la racine renvoie au Dictionnaire français-zénaga.
b) Lorsque plusieurs lexèmes relèvent de la même racine, il est fait appel aux lettres de l’alphabet pour séparer chaque lexème du suivant : a) […] b) […] c) […] d) […].
La plupart des informations morphologiques ont été maintenues, mais j’ai cependant éludé les indications les plus évidentes telles que : pluriels réguliers en -än/-an ou inaccomplis réguliers en yə- des passifs. Les alternances régulières des bisyllabiques ont été symbolisées par la lettre majuscule B suivie de deux voyelles (parmi les voyelles d’avant u et i ou la voyelle centrale ə). Ainsi P yəzzär [B i-i] signifie que le vocalisme du prétérit négatif (PN) est yəzzər/yizzir et l’aoriste (A) P yäzzər/yäzzir.

TAINE-CHEIKH Catherine, 2010, Dictionnaire français-zénaga (berbère de Mauritanie), avec renvoi au classement par racines du Dictionnaire zénaga-français, Köln, Rüdiger Köppe Verlag (Berber Studies 27), XIV+326 p.

Publié à la mi-juillet 2010

Skip to content