[TACOL] Mezane KONUK │ “Constructions corrélatives en abzakh : une structure à la base d’interrogatives ?”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu le mardi 21 mai 2024 à 14h30, uniquement sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Mezane KONUK (LACITO).

Titre de la présentation :

“Constructions corrélatives en abzakh : une structure à la base d’interrogatives ?”

Résumé :

Les constructions corrélatives ont d’abord été étudiées dans les langues indo-aryennes, où une proposition relative en début de phrase a un corrélat démonstratif dans la proposition principale. Mais dans des travaux récents, il a été attesté que les constructions corrélatives peuvent présenter des différences morphosyntaxiques. La raison pour laquelle la diversité de ces constructions n’a pas suscité un grand intérêt jusqu’à récemment est qu’elles sont déguisées dans une autre structure attestée dans la langue donnée (par exemple, les contrefactuels, etc.). Ainsi, d’un point de vue typologique, la classification des types corrélatifs n’est pas aisée et nécessite un examen détaillé des propriétés morphosyntaxiques de la langue concernée.
D’un point de vue aréal, une classification des corrélatifs dans les langues caucasiennes en tant que constructions basées sur la relativisation ou sur l’interrogation a été proposée. A première vue, le tcherkesse pourrait être considéré comme ayant une construction basée sur l’interrogation en raison de l’utilisation de pronoms interrogatifs. Cependant, les propriétés morphosyntaxiques d’une construction corrélative et celles d’une phrase interrogative partielle sont différentes, ce qui nous amène à reconsidérer cette méthode de classification.
Dans cet exposé, nous discuterons des caractéristiques morphosyntaxiques des constructions corrélatives par rapport à celles des phrases interrogatives. Les données proviennent du dialecte abzakh (tcherkesse occidental), mettant en évidence un schéma contrefactuel manifeste dans les constructions corrélatives.

Mots-clés : Constructions corrélatives, tcherkesse, abzakh, corrélatifs à base d’interrogation, contrefactuels.

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

Rencontre des jeunes chercheur·es du LACITO & du LLACAN │ 23 mai 2024, CNRS Villejuif

Cher.e.s collègues, cher.e.s étudiants.e.s, la prochaine journée des jeunes chercheur·es se déroulera le jeudi 23 mai 2024, sur le campus du CNRS de Villejuif, bâtiment D, de 09h à 17h30.

Dédié aux jeunes chercheur·es du LACITO & du LLACAN, l’objectif de cette journée est de présenter les recherches menées dans un cadre bienveillant, entre jeunes chercheur·es.

Une table ronde sur des questions de terrain sera organisée au cours de la journée. L’objectif de cette table ronde est d’offrir un espace bienveillant de discussion sur des questions relatives à toutes les phases du terrain, des aspects scientifiques aux questions administratives et techniques.

Programme

 

 

Inscriptions

Pour participer aux Rencontres des jeunes chercheur·es du LACITO et du LLACAN, merci de vous inscrire avec le lien suivant :

https://forms.gle/M3oVXyV4okSRFPUBA

Participation possible en présentiel ou à distance.

[TACOL] Maria Konoshenko & Maria Khachaturyan │ “Tonal systems in contact: A two-level tone language meets three level tones”

Séminaire Terrains, Analyse et COmparaison des Langues (TACOL)

La prochaine séance de notre séminaire TACOL aura lieu mercredi 20 mars 2024 à 14h30, sur place (salle de réunion 311, Campus CNRS de Villejuif) et sur Zoom.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter Maria Konoshenko & Maria Khachaturyan.

Titre de la présentation :

“Tonal systems in contact: A two-level tone language meets three level tones”

Résumé :

In this talk, we explore the multilingual acquisition of level tones in a contact situation. We analyse production data from Mano and Kpelle, two Mande languages that are only distantly related to each other but are spoken in the same region of Forest Guinea (West Africa). Both languages have level tones, but crucially, in Mano, there is a three-way lexical Low/Mid/High contrast, while Kpelle only features a binary Low/High contrast. We discuss how Kpelle-dominant bilinguals, who have two tonal categories in their dominant language, produce three level tones in Mano, and compare their tonal realisations with those of the benchmarks, i.e. Mano-dominant speakers, as well as with Kpelle benchmark production. We show that Low and High tones in Mano are relatively easy to acquire for Kpelle-dominant speakers, but the Mid tone is challenging for some. We then discuss whether acoustic similarity, tone frequency and phonological markedness can account for the observed variation.

 

Pour toute demande d’information, merci de contacter Lameen Souag

 
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